“Practice what you preach”: la préparation mentale d’une psychologue du sport pour le semi-Ironman de Genève

Il est important que nous suivions nos propres conseils. Notre co-fondatrice, Maayke van der Pluijm, partage avec nous aujourd’hui son expérience du semi Ironman de Genève dimanche dernier et comment elle s’y est préparée mentalement.

Dimanche dernier, j’ai couru le semi Ironman de Genève. C’était une expérience inoubliable.

Je suis très heureuse de ce que j’ai fait, compte tenu du peu de temps de préparation et des difficultés rencontrées avec des blessures aux pieds et aux jambes ces dernières années.

L’objectif principal était de maintenir un volume réduit, surtout en ce qui concerne la course à pied et d’écouter très attentivement mon corps. C’était la partie la plus difficile, car la compétitivité et le fait de pousser aussi fort que possible me viennent plus naturellement que le fait de rester tranquille.

Les résultats ont été étonnamment bons, puisque j’ai terminé première dans ma catégorie d’âge et huitième au classement général des femmes.

J’essaie de mettre en pratique ce que je préconnise et j’ai donc pris très au sérieux ma préparation. Ci-dessous, je partage 4 stratégies indispensables que j’ai appliquées pour me préparer mentalement.

  1. Planification de la course : j’ai créé les meilleurs et les pires scénarios de la façon dont je voulais faire la course : quand manger et boire, mon rythme de course et la compartimentation de toute la course. J’ai tout écrit et je me suis engagé à le lire à haute voix pour moi-même.  Suivre un plan pendant une longue course est extrêmement utile, car pendant la course, vous avez tendance à éteindre votre cerveau et votre capacité à continuer à penser clairement diminue considérablement (du moins, c’est mon cas).
  2. Visualisation : j’ai visualisé différentes parties de la course, le départ de la natation (qui est toujours très chaotique), la sortie australienne pendant la natation (natation à plusieurs longueurs), les transitions, la course à pied et le maintien d’un bon rythme. Grâce aux techniques de visualisation, le cerveau peut anticiper les différentes activités, ce qui non seulement vous aidera à les exécuter plus facilement, mais surtout réduira considérablement le niveau de stress. J’ai commencé cet exercice 2 jours avant l’événement, à raison de 2 fois par jour. Debout dans mon jardin, les yeux fermés et en essayant de le rendre aussi vivant que possible.
  3. Fixation d’objectifs : j’ai écrit sur une feuille de papier mes objectifs, ce que je voulais vivre ce jour-là. Je ne me suis donc pas concentrée sur les résultats, mais uniquement sur la façon dont je voulais faire la course et sur ce sur quoi je devais me concentrer pendant chaque phase de la course.
  4. Discours interne : enfin, j’ai écrit deux mantras sur une feuille de papier, que j’ai utilisés comme ” parole à soi-même ” et que j’ai répétés plusieurs fois le soir et le matin avant la course. Pendant la course, chaque fois que mon esprit s’égarait et commençait à douter, je me parlais à moi-même et j’utilisais mes mantras pour me parler, souvent à haute voix !

Dans l’ensemble, c’était un parcours magnifique, le paysage de Genève est difficile à égaler. La cerise sur le gâteau, c’est quand le vent s’est levé vers 9 heures (il y avait beaucoup de vent), qu’il a balayé le Jet d’Eau et qu’il a commencé à jouer avec le soleil, me donnant un magnifique arc-en-ciel !

Merci à tous ceux qui m’ont soutenu !

 

 

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